focus

Vous vous distinguez avec une production très spécialisée ?

Noyers, noisetiers, héliciculture, plantes aromatiques, arachides, quinoa, chia, horticulture, apiculture, ostréiculture, mytiliculture, pisciculture… S’investir dans une production très spécialisée est une activité palpitante mais non dénuée de pièges.

Vous avez certainement les compétences et connaissances techniques nécessaires à la réussite de votre projet. Toutefois, il est essentiel que votre conseil en installation et gestion dispose lui aussi de compétences et connaissances minimales liées aux caractéristiques propres à votre production.

En effet, vous êtes dépendant d’un marché spécifique qui peut parfois fragiliser votre rentabilité. Les investissements initiaux peuvent aussi sortir de l’ordinaire. Le retour sur investissement doit être calculé avec précision et l’étude demande d’avoir des repères qui ne sont pas toujours évidents à trouver. Qui dit production spécifique, dit aussi règlementations et certifications parfois très particulières, coûts et aléas climatiques nouveaux à intégrer. Cela impose un pilotage au millimètre de l’activité. Une règle d’or : s’appuyer sur un conseil expert, habitué à prendre en compte toutes les particularités – notamment comptables – et capable de disposer immédiatement des informations indispensables pour le devenir de votre production.

Voici déjà quelques points essentiels que vous pourrez approfondir avec un conseiller d’un cabinet membre du groupement AGIRAGRI.

 

Réaliser une étude de faisabilité économique très précise

  • Évaluer les coûts spécifiques : Certaines productions nécessitent des équipements, aménagements ou infrastructures atypiques (par exemple, un laboratoire pour la transformation de la gelée royale ou des bassins pour la pisciculture).
  • Mesurer le retour sur investissement (ROI) : Le cycle de production peut être long (noyers, noisetiers), ce qui retarde les premières rentrées financières.
  • Analyser la volatilité du marché : Certains marchés sont très étroits et sensibles (quinoa, chia), ce qui nécessite des projections prudentes.

 

Mettre en place une comptabilité analytique sectorielle

  • Suivre les coûts par activité ou atelier : Permet d’identifier précisément la rentabilité de chaque filière (héliciculture vs céréales, par exemple).
  • Mesurer les marges réelles sur chaque produit transformé ou vendu (ex : miel en vrac vs. miel en pots étiquetés).

 

Maîtriser les aspects réglementaires et les obligations déclaratives

  • Identifier les certifications nécessaires : Bio, Label Rouge, AOP, traçabilité sanitaire (notamment pour la pisciculture, ostréiculture, etc.).
  • Veiller à la conformité environnementale : Certaines cultures ou élevages demandent des autorisations spécifiques ou des études d’impact.
  • Suivre les règles fiscales spécifiques : Certaines productions bénéficient de régimes fiscaux particuliers ou d’aides ciblées (ex : exonérations, crédits d’impôt).

 

Sécuriser le plan de financement

  • Prévoir une trésorerie longue : Certaines productions mettent plusieurs années avant de générer des revenus (plantation de noyers, aménagement d’un parc ostréicole).
  • Identifier les aides et subventions spécifiques : PCAE, FEAMP, aides bio, aides à l’installation en zone de montagne ou zones humides…
  • Diversifier les sources de financement : Banque, crowdfunding agricole, coopératives, circuits courts, transformation à la ferme.

Intégrer les risques climatiques et sanitaires dans la gestion

  • Mettre en place des outils de couverture de risque : Assurances récolte, assurances multirisques.
  • Planifier des solutions d’adaptation : Filets anti-grêle, serres, irrigation, sélection de variétés adaptées.

 

Construire un business plan adapté aux cycles longs

  • Anticiper les phases sans revenu : Notamment lors du lancement ou d’un changement d’activité.
  • Modéliser des scénarii optimistes/prudents pour évaluer les seuils de rentabilité.
  • Structurer les amortissements et charges pour lisser les effets sur le résultat comptable.

 

 S’entourer de partenaires et de conseils réellement compétents

  • Choisir un expert-comptable spécialisé agricole : Il connaît les subtilités des productions spécifiques et leur traduction comptable et est entouré d’une équipe, notamment de juristes, parfois d’ingénieurs agro.
  • S’appuyer sur un réseau d’experts techniques : Chambres d’agriculture, syndicats professionnels, GIEE, CUMA, etc.
  • Utiliser des outils de pilotage adaptés : Logiciels agricoles spécialisés, tableaux de bord financiers, suivi de trésorerie dynamique.
Pour aller plus loin

La force du groupement AGIRAGRI, c’est d’être en capacité de monter une équipe adaptée, “sur mesure” et pluridisciplinaire autour de votre activité actuelle ou de votre projet. Trouvez ci-dessous le cabinet le plus proche de chez vous ou contactez-nous.

Trouvez un cabinet près de chez vous
Rechercher