C’est le cas de la provision pour augmentation de la valeur des stocks de vaches laitières et allaitantes (CGI, article 73 A– voir news LF 2025) qui doit remplacer la déduction fiscale temporaire instaurée par la loi de finances pour 2024. Cette provision était censée s’appliquer au titre des exercices clos à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2028. Mais il était prévu, dans le projet 2025, d’avancer d’un an l’entrée en vigueur du dispositif, soit à compter du 1er janvier 2024. Cette disposition a été déclarée inconstitutionnelle car considérée comme n’ayant aucun rapport avec les autres dispositions de cette loi. Autrement dit, la provision s’appliquera bien au titre des exercices clos à compter du 1er janvier 2025 seulement.
Pour les autres dispositions annulées, la méconnaissance du « droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », garanti par la Charte de l’environnement à valeur constitutionnelle, est souvent invoquée comme justification.
Pour Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO : « La décision du Conseil constitutionnel est rassurante car elle démontre que nos institutions républicaines restent capables de protéger les acquis en matière de préservation de la biodiversité. La LPO réaffirme son engagement et sa vigilance pour que de telles régressions environnementales ne trouvent plus jamais leur place dans nos lois. »
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